Test de réaction du conducteur
Lorsque nous conduisons, la façon dont nous réagissons à ce qui se trouve devant nous est affectée par le temps et la distance dont nous disposons pour penser ou réagir. Cela signifie que si vous roulez à 60 mph, vous avez besoin de 60 à 80 pieds pour réagir, puis d’une distance supplémentaire de 180 pieds pour pouvoir vous arrêter à temps. Cela représente une distance totale de 240 à 260 pieds avant de pouvoir arrêter complètement votre voiture !
Mais écoutez ceci : même si l’attention est divisée lorsqu’une musique forte est diffusée, elle peut en fait renforcer la vigilance pendant les trajets longs ou ennuyeux. En d’autres termes, vous pouvez parfois tirer profit de l’écoute de la musique !
Comment s’améliorer : Il n’est jamais mauvais de baisser le volume de la musique lorsque vous essayez de réfléchir, de trouver une destination ou d’entendre le bruit de la voiture – même si cela signifie que votre nouveau conducteur doit mettre en pause son karaoké de covoiturage !
Vous êtes-vous déjà perdu ou avez-vous essayé de trouver une nouvelle adresse difficile à localiser parce que vous n’étiez pas habitué aux routes, à la météo ou aux panneaux de signalisation ? De nombreux conducteurs rencontrent des panneaux ou des routes en Alberta et au Canada qui peuvent être peu familiers ou rares. Pour les nouveaux conducteurs, cela peut constituer une distraction particulièrement grave et réduire leur temps de réaction.
Qu’est-ce que le temps de réaction ?
Les effets de la vitesse de conduite (70, 90 et 110 km/h) sur le temps de réaction auditif subsidiaire ont été étudiés lors de la conduite d’une voiture sur une autoroute dont la vitesse est limitée à 110 km/h. La distance de conduite était maintenue constante à environ 200 km. Vingt-quatre sujets ont participé à une étude à mesures répétées. Le temps de réaction s’est avéré être plus lent à 70 km/h qu’à 110 km/h. Avant et après la session de conduite, le temps de réaction simple, l’humeur et la vigilance des sujets ont été mesurés en laboratoire. Aucun effet différentiel significatif de la vitesse de conduite n’a été constaté sur l’une ou l’autre de ces mesures, bien que les sujets se soient jugés moins énergiques vers la fin de leur trajet lorsqu’ils conduisaient à la première vitesse plutôt qu’à la seconde.
Temps de réaction humain moyen
Une voiture parcourt un long chemin pendant que son conducteur réagit simplement à une situation, et encore plus pendant que le conducteur exécute ses actions. En conduisant, vous devez constamment tenir compte du temps de réaction nécessaire avant de freiner, de braquer ou d’accélérer lorsque vous êtes confronté à un danger.
Les conducteurs, doués pour la conduite à grande vitesse et gonflés d’adrénaline, peuvent réagir remarquablement vite, en 0,2 seconde seulement. Cela représente le temps qui s’écoule entre le moment où le conducteur repère un danger et celui où il commence son action, qu’il s’agisse d’appuyer sur la pédale de frein, d’accélérer ou de bouger le volant. Si vous considérez qu’il faut environ une seconde pour dire “mille”, vous commencez à apprécier la vitesse fulgurante des réactions d’un pilote de course : en un cinquième de ce temps, il peut reconnaître un danger, décider du degré de danger, évaluer ce qui pourrait se passer ensuite, choisir un plan d’action et agir en conséquence.
L’automobiliste moyen est beaucoup plus lent à réagir : environ 0,5 seconde est encore bon, 0,8 seconde est satisfaisant et même une seconde n’est pas trop mal. Au-delà d’une seconde, la lenteur devient dangereuse. Vous pouvez avoir une idée approximative, même gonflée, de la qualité de vos réactions, mais votre propre temps est difficile à mesurer, à moins de subir un contrôle médical approprié. Certains centres de conduite disposent de testeurs de simulation : vous êtes assis aux commandes simulées d’une voiture et devez freiner lorsqu’un danger, ou simplement un avertissement de freinage, clignote sur l’écran devant vous. Il existe également un jeu de société qui vous permet de comparer vos réactions avec celles d’autres personnes en saisissant simplement un long morceau de carte que quelqu’un fait tomber entre votre pouce et votre index, mais il ne s’agit que d’un guide comparatif.
Test de temps de réaction
Le type de véhicule (masse du véhicule – ainsi que la vitesse liée à l’élan) joue également un rôle – par exemple : dans les situations d’urgence, une voiture particulière légère roulant à environ 100 km/h a besoin d’environ 60 m pour s’arrêter, un camion pesant moins de 5 tonnes a besoin d’environ 70 m et un camion pesant entre 5 et 10 tonnes a besoin d’environ 80-90 m (tous deux roulant à environ 100 km/h). (Dans tous ces cas, les véhicules ne se mettent pas en situation de dérapage et les distances indiquées ne comprennent pas les distances d’observation et de décision du conducteur).
La vitesse joue un rôle majeur dans le temps d’observation, de reconnaissance, de décision et de réaction du conducteur. Dans le cas d’un danger ou d’un incident sur la route, le conducteur d’une voiture de taille moyenne roulant à une vitesse de 120 km/h aura besoin d’une distance totale d’environ 227 mètres entre le moment où il observe un danger et prend des mesures d’évitement et celui où le véhicule s’immobilise. Pour un conducteur roulant à une vitesse de 180 km/h, cette distance fait plus que doubler et atteint environ 480 mètres. Le graphique ci-dessous donne des informations sur les distances totales d’observation, de reconnaissance, de décision et de réaction nécessaires pour des voitures de tailles et de vitesses différentes sur un tronçon de route plat.